Séance N°12 : 18 Mai 2016
The Servant
J. Losey
1963
J. Losey
1963

A/ ÉTUDE DU FILM
- Commentaire philosophique

C’est tout un travail, celui que Nietzsche qualifie de « grand style » que de savoir les ordonner en un ensemble harmonieux, car il est vain de vouloir déraciner ceux qui nous déplaisent le plus. Nous ne pouvons pas supprimer purement et simplement cette part obscure de nous-mêmes qui remonte à notre préhistoire mais, si nous ne voulons pas qu’elle nous déborde et prenne le pouvoir, nous devons apprendre à lui donner une juste place dans laquelle son énergie servira notre dépassement au lieu de nous avilir. « L’âme aussi a besoin de cloaques pour ses ordures, et d’eaux limpides qui la purifient. » (3)
(1) B. Pascal, Pensées, § 572, édition Le Guern.
(2) Nietzsche, Par delà bien et mal, I, 19.
(3) Nietzsche, Gai savoir, V, § 351.
PF
- Textes philosophiques
"Le
maître est la conscience qui est pour soi, et non plus seulement le
concept de cette conscience. Mais c’est une conscience étant pour soi,
qui est maintenant en relation avec soi-même par la médiation d’une
autre conscience, d’une conscience à l’essence de laquelle il appartient
d’être synthétisée avec l’être indépendant ou la choséité en général.
Le maître se rapporte à ces deux moments, à une chose comme telle,
l’objet du désir, et à une conscience à laquelle la choséité est
l’essentiel. Le maître est : 1) comme concept de la conscience de soi,
rapport immédiat de l’être-pour-soi, mais en même temps il est : 2)
comme médiation ou comme être-pour-soi, qui est pour soi seulement par
l’intermédiaire d’un Autre et qui, ainsi, se rapporte : a) immédiatement
aux deux moments, b) médiatement à l’esclave par l’intermédiaire de
l’être indépendant ; car c’est là ce qui lie l’esclave, c’est là sa
chaîne dont celui-ci ne peut s’abstraire dans le combat ; et c’est
pourquoi il se montra dépendant, ayant son indépendance dans la
choséité. Mais le maître est la puissance qui domine cet être, car il
montra dans le combat que cet être valait seulement pour lui comme une
chose négative ; le maître étant cette puissance qui domine cet être.
Pareillement, le maître se rapporte médiatement à la chose par
l’intermédiaire de l’esclave ; l’esclave comme conscience de soi en
général, se comporte négativement à l’égard de la chose et la supprime ;
mais elle est en même temps indépendante pour lui, il ne peut donc par
son acte de nier venir à bout de la chose et l’anéantir ; l’esclave la
transforme donc par son travail. Inversement, par cette médiation le
rapport immédiat devient pour le maître la pure négation de cette même
chose ou la jouissance ; ce qui n’est pas exécuté par le désir est
exécuté par la jouissance du maître ; en finir avec la chose ; mais le
maître, qui a interposé l’esclave entre la chose et lui, se relie ainsi à
la dépendance de la chose, et purement en jouit. Il abandonne le côté
de l’indépendance de la chose à l’esclave, qui l’élabore."
G.W.F. Hegel, La phénoménologie de l’esprit (1806-1807), t.1,
trad. J. Hyppolite, éd. Aubier Montaigne, 1941, pp. 161-162
Notes:
Etre pour soi: être conscient de soi .
Choséité: réalité des choses non conscientes, le monde des choses matérielles.
Médiation: élément intermédiaire
Être synthétisé : être dépassé et englobé, acquérir ainsi une réalité objective, reconnue.
"En observant les hommes autour de nous, on s'aperçoit vite que le désir mimétique, ou imitation désirante, domine aussi bien nos gestes les plus infimes que l'essentiel de nos vies, le choix d'une épouse, celui d'une carrière, le sens que nous donnons à l'existence.
Ce qu'on nomme désir ou passion n'est pas mimétique, imitatif accidentellement ou de temps à autre, mais tout le temps. Loin d'être ce qu'il y a de plus nôtre, notre désir vient d'autrui. Il est éminemment social... L'imitation joue un rôle important chez les mammifères supérieurs, notamment chez nos plus proches parents, les grands singes ; elle se fait plus puissante encore chez les hommes et c'est la raison principale pour laquelle nous sommes plus intelligents et aussi plus combatifs, plus violents que tous les mammifères.
L'imitation, c'est l'intelligence humaine dans ce qu'elle a de plus dynamique ; c'est ce qui dépasse l'animalité, donc, mais c'est ce qui nous fait perdre l'équilibre animal et peut nous faire tomber très au-dessous de ceux qu'on appelait naguère « nos frères inférieurs ». Dès que nous désirons ce que désire un modèle assez proche de nous dans le temps et dans l'espace, pour que l'objet convoité par lui passe à notre portée, nous nous efforçons de lui enlever cet objet et la rivalité entre lui et nous est inévitable.
C'est la rivalité mimétique. Elle peut atteindre un niveau d'intensité extraordinaire. Elle est responsable de la fréquence et de l'intensité des conflits humains, mais chose étrange, personne ne parle jamais d'elle. Elle fait tout pour se dissimuler, même aux yeux des principaux intéressés, et généralement elle réussit."
R. Girard, Celui par qui le scandale arrive, p. 18-19.
@ « Nous croyons que la culture a été créée sous la poussée des nécessités vitales et aux dépens de la satisfaction des instincts et qu’elle est toujours recréée en grande partie de la même façon, chaque nouvel individu qui entre dans la société humaine renouvelant, au profit de l’ensemble, le sacrifice de ses instincts. Parmi les forces instinctives ainsi refoulées, les émotions sexuelles jouent un rôle considérable ; elles subissent une sublimation, c’est-à-dire qu’elles sont détournées de leur but sexuel et orientées vers des buts socialement supérieurs et qui n’ont plus rien de sexuel. Mais il s’agit là d’une organisation instable ; les instincts sexuels sont mal domptés, et chaque individu qui doit participer au travail culturel court le danger de voir ses instincts sexuels résister à ce refoulement. La société ne voit pas de plus grave menace à sa culture que celle que présenteraient la libération des instincts sexuels et leur retour à leurs buts primitifs. Aussi la société n’aime-t-elle pas qu’on lui rappelle cette partie scabreuse des fondations sur lesquelles elle repose ; elle n’a aucun intérêt à ce que la force des instincts sexuels soit reconnue et l’importance de la vie sexuelle révélée à chacun ; elle a plutôt adopté une méthode d’éducation qui consiste à détourner l’attention de ce domaine. C’est pourquoi elle ne supporte pas ce résultat de la psychanalyse dont nous nous occupons : elle le flétrirait volontiers comme repoussant au point de vue esthétique, comme condamnable au point de vue moral, comme dangereux sous tous les rapports. Mais ce n’est pas avec des reproches de ce genre qu’on peut supprimer un résultat objectif du travail scientifique. »
Freud, Introduction à la psychanalyse, première partie, 1.
@ « S’agissant des restrictions qui frappent seulement certaines classes de la société, on trouve des situations terribles et d’ailleurs bien connues. On peut s’attendre à ce que ces classes défavorisées envient aux favorisés leurs privilèges et fassent tout pour en finir avec leur propre surcroît de privation. Si ce n’est pas possible, un mécontentement s’accumulera au sein de cette civilisation et sera susceptible d’aboutir à de dangereuses rébellions. Mais tant qu’une civilisation n’a pas dépassé le stade où la satisfaction d’un certain nombre de membres a pour condition l’oppression des autres, qui sont peut-être la majorité, et c’est le cas de toutes les civilisations actuelles, il est compréhensible que ces opprimés développent une hostilité intense envers la civilisation qu’ils rendent possible par leur travail, mais dont les biens ne leur échoient que pour une petite part. On ne saurait attendre de ces opprimés qu’ils intériorisent les interdits de la civilisation, au contraire ils ne sont pas disposés à reconnaître ces interdits, ils ont envie de détruire la civilisation elle-même, éventuellement d’en supprimer jusqu’aux conditions. L’hostilité de ces classes envers la civilisation est si patente qu’elle a empêché de voir l’hostilité plutôt latente des couches sociales mieux loties. Inutile de dire qu’une civilisation qui laisse insatisfaits un si grand nombre de ses membres et les pousse à la rébellion n’a pas l’espoir de se maintenir durablement et d’ailleurs ne le mérite pas. »
Freud, L’avenir d’une illusion, II.
@ « Mais quelle ingratitude, quelle courte vue, tout bonnement, que de souhaiter supprimer la civilisation ! Ce qui reste alors en effet c’est l’état de nature, et il est beaucoup plus difficile à supporter. C’est vrai, la nature n’exigerait pas de nous que nous retreignions nos pulsions, elle nous laisserait faire, mais elle a sa manière particulièrement efficace de nous restreindre, elle nous tue, froidement, cruellement, sans le moindre égard, éventuellement à l’occasion même de nos satisfactions. C’est précisément à cause de ces dangers dont la nature nous menace que nous nous sommes mis ensemble et avons créé la civilisation, qui est destinée, entre autres choses, à rendre aussi possible notre vie en commun. Car enfin c’est la principale tâche de la civilisation, le véritable fondement de son existence, que de nous défendre contre la nature. »
Freud, L’avenir d’une illusion, III.
@
« L’animal s’identifie directement avec son activité vitale. Il ne se
distingue pas d’elle. Il est cette activité. L’homme fait de son
activité vitale elle-même l’objet de sa volonté et de sa conscience. Il a
une activité vitale consciente. Ce n’est pas une détermination avec
laquelle il se confond directement. L’activité vitale consciente
distingue directement l’homme de l’activité vitale de l’animal. C’est
précisément par là et par là seulement qu’il est un être générique. Ou
bien il est seulement un être conscient, autrement dit sa vie propre est
pour lui un objet, précisément parce qu’il est un être générique (1).
Ou bien il est seulement un être conscient, autrement dit sa vie propre
est pour lui un objet, précisément parce qu’il est un être générique.
C’est pour cela seulement que son activité est activité libre. Le
travail aliéné renverse le rapport de telle façon que l’homme, du fait
qu’il est un être conscient, ne fait précisément de son activité vitale,
de son essence qu’un moyen de son existence.
K. Marx, Manuscrits de 1844, premier manuscrit, p. 63, éditions sociales, 1972.
(1) « un être générique » : l’individu humain est capable de se dépasser pour l’Humanité.
@ « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte des classes.
Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon – en un mot, oppresseurs et opprimés en perpétuelle opposition, ont mené une lutte ininterrompue, tantôt secrète, tantôt ouverte et qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de toute société, soit par la ruine commune des classes en lutte. (…) La société bourgeoise moderne élevée sur les ruines de la société féodale, n’a pas aboli les antagonismes de classes. Elle n’a fait que substituer à celles d’autrefois de nouvelles classes, de nouvelles conditions d’oppression, de nouvelles formes de lutte. »
Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon – en un mot, oppresseurs et opprimés en perpétuelle opposition, ont mené une lutte ininterrompue, tantôt secrète, tantôt ouverte et qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de toute société, soit par la ruine commune des classes en lutte. (…) La société bourgeoise moderne élevée sur les ruines de la société féodale, n’a pas aboli les antagonismes de classes. Elle n’a fait que substituer à celles d’autrefois de nouvelles classes, de nouvelles conditions d’oppression, de nouvelles formes de lutte. »
K. Marx, Manifeste du Parti communiste.
Une expérience de laboratoire : la liberté d'autrui nous échappe.

Pour l’ensemble du film, voici un schéma possible qui montre l’évolution de la relation du couple Barret/Tony :
- Barret servant engagé au service de Tony et Tony maître dans sa maison
- Arrivée d’un 3e personnage, la fiancée de Tony, Susan. Une relation triangulaire se met alors en place.
- Un nouveau couple se dessine par référence à un premier : Barret fragilise le lien entre Tony et Susan se rendant indispensable aux yeux de Tony.
Barret est au centre du jeu et manipule les autres afin d’obtenir, pourrait on penser, plus de pouvoir. Mais quelle est sa véritable motivation ? Car Barret sert de catalyseur à la relation dans ce sens qu’il aide Tony à prendre conscience (forme de réveil à l’existence) de son rôle indispensable (Barret est celui qui « tient » la maison). Son utilité est sans faille, il lui permet de se décharger des tracas quotidiens de la vie et ainsi de lui permettre de se focaliser sur ses seuls plaisirs et futilités. De ce fait, Susan n’a qu’un rôle social d’apparat. Elle s’efface peu à peu du lien charnel qui pouvait être entrevu au début du film. A l’image de cette splendide scène dans le canapé où elle est plantée dans le décor comme un objet décoratif au même titre que le reste du mobilier. La mise en scène de Losey fait apparaître une force d’une cruauté absolue, n’épargnant rien aux personnages. Ce décor constitué par la maison est lui-même un personnage du film, qui met en perspective la fonction et la puissance des rapports humains. Il est le réceptacle de cet abîme. La mise en scène n’épargne rien aux différents protagonistes durant tout le film.
On voit à l’œuvre une belle complicité entre un scénariste (Pinter qui travaillera encore avec Losey dans Accident, autre vision de la déchéance bourgeoise) et un réalisateur. Ce film reste un bel exemple de cette osmose complémentaire entre une réalisation technique (fruit de la mise en scène cinématographique) et l’écriture approfondie d’un scénario (Pinter est un auteur de pièces de théâtre). Ce couple pourrait se retrouver dans le film si on file la métaphore dans ce lien particulier, propre au cinéma, entre un scénariste qui dépend de la mise en scène et d’un réalisateur qui est soumis à un scénario.
4. L’introduction d’un 4e personnage dans le récit, Vera (la soi-disant fiancée de Barret) va modifier et troubler plus à même l’équilibre –instable- entre Barret et Tony.
Alors que la relation est sensiblement équilibrée, Barret en profite pour demander à Tony de partir un week-end (il invente une raison pour valider ce départ). A son retour il lui présente Vera. Nous avons dorénavant deux couples en présence, soit des possibilités d’agencements qui augmentent. Losey/Pinter nous font assister à une expérience avec des « rats de laboratoire » pris dans une cage (la maison de Tony). C’est ce qui semble les intéresser afin de mettre à l’épreuve, chaque fois qu’un paramètre (humain) est modifié ou ajouté.
En tombant amoureux de la charmante Vera, Tony va mettre en péril son couple avec Susan et celui avec Barret. Plus le machiavélisme de Barret augmente en intensité, plus la machine infernale s’emballe et le contrôle qu’il pouvait avoir au début du film sur les autres et sur les choses, se dérègle. Car l’humain finalement est imprévisible et sa liberté hors de contrôle. La tournure que prend la relation avec Barret est de plus en plus ubuesque et le réalisme fait place au surréalisme et au mauvais mélodrame pathétique.
Le
spectateur, de plus en plus désorienté par le manque de repères que les
interactions entre les personnages provoquent, subit les effets
incontrôlables d'une réaction en chaîne non maîtrisée. Comme si
Losey/Pinter voulaient nous montrer comment cette « réaction chimique »
évolue sans la main mise extérieure de l’homme. Ils (les auteurs et
Barret) ont créé un "monstre" dont ils ne maîtrisent plus les faits et
gestes.
Titre original : The Servant
Titre français : The Servant
Réalisation : Joseph Losey
Scénario : Harold Pinter, d'après le roman de Robin Maugham
Décors : Richard Macdonald, Ted Clements
Costumes : Beatrice Dawson
Photographie : Douglas Slocombe
Montage : Reginald Mills
Musique : John Dankworth
Production : Joseph Losey, Norman Priggen
Société de production : Springbok Productions
Sociétés de distribution : Elstree Distributors (R-U), Les Acacias (France)
Pays d'origine : Angleterre
Langue : Anglais
Genre : Comédie dramatique
Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,66:1 - Son mono
Durée : 116 minutes
Dates de sortie :
Royaume-Uni : novembre 1963 ;
France : 10 avril 1964
Source : Wikipédia
SL
Titre original : The Servant
Titre français : The Servant
Réalisation : Joseph Losey
Scénario : Harold Pinter, d'après le roman de Robin Maugham
Décors : Richard Macdonald, Ted Clements
Costumes : Beatrice Dawson
Photographie : Douglas Slocombe
Montage : Reginald Mills
Musique : John Dankworth
Production : Joseph Losey, Norman Priggen
Société de production : Springbok Productions
Sociétés de distribution : Elstree Distributors (R-U), Les Acacias (France)
Pays d'origine : Angleterre
Langue : Anglais
Genre : Comédie dramatique
Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,66:1 - Son mono
Durée : 116 minutes
Dates de sortie :


Source : Wikipédia
B/ PROGRAMME DE PHILOSOPHIE
- Notions du programme
- Le désir
- La liberté
- Le travail
- Les échanges
- la technique
- Autrui
- Notions philosophiques induites
- La soumission
- Le sadisme
- Le masochisme
- L'ambition
- L'emprise
- Le pouvoir
- Le jeu
- L'apparence
- Les codes sociaux
- Le choix
- Désir mimétique
- Sujets de philosophie
-
Sujets possibles :
- Dans quelle mesure le regard d'autrui peut-il m'aider à mieux me connaître ?
- Faut-il se libérer de toute honte ?
- La liberté consiste-t-elle à ne rien avoir à faire ?
- Jusqu'à quel point dépend-t-on de son origine sociale ?
- Peut-on échapper à toute forme de hiérarchie dans la relation à autrui ?
-
Sujet traité avec corrigé :
- Philosophes concernés
- Hegel
- Freud
- Marx
- Philosophes concernés (hors programme)
- Girard
- Écrivains concernés
- Liens avec d'autres films du cycle :
- Fenêtre sur cour (aliénation, dépendance)
C/ TESTS ET EXERCICES
- Questions de recherches cinématographiques
- Citer d'autres films qui traitent de la servitude au cinéma.
- Quel réalisateur est animé par cette thématique tout au long de sa filmographie ?
- Avec quel scénariste a t-il travaillé ?
- Quelle est l'actrice française qui a débutée avec lui ? Dans quel film ?
- Quel film français met en scène une postière et une servante dans une villa bourgeoise ?
- Quels sont les points de convergences et de divergences entre le film de Losey et celui-ci ?
- Quelle est l'autre collaboration entre H. Pinter et J. Losey ?
- Quels sont les points communs avec The Servant ?
- Questions de culture philosophique
- Quels signes symboliques de distinction sociale font l’objet aujourd’hui d’un fort attrait commercial ?
- Quelles marques ?
- Quels objets sont particulièrement valorisants ?
- Qu’en penser ?
- Les inégalités sociales ont-elles toujours existé ?
- Sont-elles plus importantes ou moins importantes aujourd’hui ?
- Leurs formes ont-elles changées ?
- Peut-on encore rêver d’un monde sans inégalités sociales ?
- A quoi ressemblerait-il ?
- Le travail est-il nécessairement asservissant ?
- Peut-on s’épanouir dans le travail et, si c’est le cas, à quelles conditions ?
- Identifie les auteurs des citations suivantes :
- « Le travail est la meilleure et la pire des choses : la meilleure, s’il est libre ; la pire s’il est serf »
- « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte des classes. »
- Le «travail constitue la meilleure des polices »
- « Ce que nous avons devant nous, c’est la perspective d’une société de travailleurs sans travail, c’est-à-dire privés de la seule activité qui leur reste. On ne peut rien imaginer de pire. »
- Suggestions et réponses