mercredi 11 octobre 2023

Il est frappant de constater la différence entre les êtres sur la perception des détails. La plupart n’ont pas cette acuité qui leur permettent de sentir le réel tel qu’il est. Ils possèdent une vision globale et donc superficielle des actions à mener car ils ne s’imaginent pas la somme chronologique des petites actions qui mènent à un résultat. Ils se contentent de l’approximation et non de l’exactitude. Ils sont pareils dans leur propre vie. Un certain laxisme qui certes leur empêche de voir les difficultés mais ils sont incapables de peaufiner et d’aller au fond des choses.

Le pire est lorsque ces personnes agissent de la sorte pour les affaires qui ne les concernent pas directement mais qu’ils aient une tout autre attitude pour les affaires qui les préoccupent.

La beauté se cache dans les détails, comme l’anxiété.

L’âme de l’homme est une lame de fond sine qua none qui nomme l’aumône de l’anémone pour les mômes du slalom. C’est « shalom », un misérable petit ohm, sans résistance, effacé par la gomme d’une came


Triste tropisme

Il y a des jours où tout semble rempli d’une vacuité indicible, d’un insensé destin que l’absurde finit par nous achever d’un coup de feu dans le temps qui passe. Où vais-je ? Dans cet univers dont la beauté recherchée nous échappe, inaccessible ou hors de nos moyens.

La fatigue physique est saine et bienfaisante, elle entretient avec notre corps un lien étroit qui nous relie au reste du corps et en particulier à notre psychisme. À l’inverse la fatigue psychique est un fardeau qui nous ronge à petit feu, décorrélant notre corps de notre esprit.

Il faut savoir s’effacer dans les méandres du temps, ne pas laisser d’espace entre soi et les autres, pas le moindre interstice, afin de nous rendre à notre solitude.

SL


"Sans poètes, sans artistes, tout tomberait dans le chaos.
Il n'y aurait plus de saisons, plus de civilisations, plus de pensée, plus d'humanité, plus même de vie…"

 

Guillaume Apollinaire
né le 26 août 1880 à Rome