dimanche 10 décembre 2017

Le plus gros météorite


Nos ancêtres les Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête. Une crainte peut-être pas si folle que cela au regard de l'inventaire des météorites qui ont frappé notre Terre au fil des millénaires.


Rappelons avant tout que le terme de météorite désigne un corps rocheux d'origine extraterrestre ayant survécu — peu ou prou — à sa traversée de l'atmosphère et qui se retrouve au sol. Les scientifiques estiment ainsi à des dizaines de tonnes la quantité de matière extraterrestre qui tombe chaque jour ! La plupart du temps, ces météorites nous parviennent sous forme de poussières. Mais parfois, il en tombe des morceaux plus impressionnants.

Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain
Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain  




Hoba, le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre

Le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour est celui issu d'un corps de 10 km de diamètre nommé Hoba. Ce morceau a été retrouvé en Namibie, en 1920 et ne pèse pas moins de 66 tonnes.


El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

Deux fragments de météorite classés sur l’incroyable site de Campo Del Cielo

Campo Del Cielo, c'est le nom qui a été donné à une zone d'impact située en Argentine. On y trouve une vingtaine de cratères, résultant des impacts d'une seule et même météorite fragmentée. Celle-ci aurait frappé la Terre il y a 5.000 ans et la somme de ses fragments pèserait plus de 100 tonnes. Le plus imposant des morceaux, El Chaco, ne pèse pas moins de 37 tonnes. Il a été découvert tardivement, en 1969, enterré sous cinq mètres de terre. Mais elle pourrait être détrônée par un autre fragment du site, baptisé Gandeco et déterré fin 2016. En attendant confirmation, son poids est estimé à 30 tonnes.



Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

 

La météorite fragmentée de Cape York

C'est au Groenland que les restes de la météorite de Cape York — déjà connue des Inuits — ont été redécouverts à la fin du XIXe siècle. Le plus gros des morceaux, baptisé Ahnighito, pèse, à lui seul, plus de 30 tonnes. Mais au total, la masse des fragments de cette météorite dépasserait les 58 tonnes. De fer et de nickel, essentiellement. Elle serait entrée en collision avec la Terre il y a quelque 10.000 ans.





Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

 

Armanty, une météorite tombée sur la Chine



En 2011, une équipe de chercheurs chinois a découvert, au nord-ouest du pays, un fragment de météorite pesant au moins 25 tonnes. Mais déjà en 1898, un morceau baptisé Armanty, avait été débusqué dans la même région. Sa masse avait été estimée à pas moins de 28 tonnes.



Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi à l’entraînement aux astronautes de la Nasa. © D. Roddy, US Geological Survey, domaine public

 

Des cratères témoins d’impacts hors normes

Le cratère de Chicxulub, dans la péninsule du Yucatan, mesure entre 170 et 300 km. Il serait le résultat d'un impact d'astéroïde de 10 km de diamètre, vieux de 65 millions d'années. Il aurait contribué à l'extinction de 75 % des espèces animales vivant sur Terre à cette époque, y compris les dinosaures.

 Sources :  http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/meteorite-top-5-plus-grosses-meteorites-ont-frappe-terre-67145/

dimanche 3 décembre 2017





"L'écrivain écrit ce qu'il peut, le lecteur lit ce qu'il veut."
Borges 

jeudi 23 novembre 2017

Un étrange astéroïde allongé en forme de cigare




Au centre de toutes les attentions depuis sa découverte, 1I/2017 U1 (Oumuamua) n'est pas un astéroïde comme les autres : il vient d'ailleurs, de l'espace interstellaire. De par sa forme et sa compositionle visiteur interstellaire étonne autant qu'il impressionne les astronomes qui composent son portrait par petites touches.

D'abord, il y a sa forme. Les chercheurs qui ont étudié les courbes de sa luminosité — entre autres avec le VLT — ont conclu que l'objet dont la période de rotation est de 7,34 heures est au moins 10 fois plus long que large. Sa luminosité varie d'un facteur 10. Mesurant entre environ 400 mètres, `Oumuamua est tout en longueur, ressemblant à un crayon, un cigare ou encore un sous-marin. Une forme vraiment inhabituelle. « Nous ne voyons rien de tel dans notre Système solaire » a déclaré l'auteure principale de l'étude, Karen Meech, chef de l'étude à l'Institut d'astronomie de l'université d'Hawaï. « Nous avons par ailleurs constaté qu'il était de couleur rouge foncé, semblable à celle des objets situés en périphérie du Système solaire, et qu'il était totalement inerte, aucune trace de poussière n'ayant été détectée dans son environnement proche. »


source : Futura sciences

dimanche 17 septembre 2017

Qu'y avait-il avant le Big Bang ?



Voici une vidéo d'Aurélien Barrau qui explique bien l'état des connaissances actuel et les limites qu'elles induisent.






jeudi 27 juillet 2017

L’Univers (2/11)

L’Univers (Partie 2/11). 

Cours « tout public » Aurélien Barrau. 

Intro et Mythes.





L'Univers (1/11)

L’Univers (Partie 1/11). 

Cours « tout public » Aurélien Barrau. 

Introduction.



Aurélien Barrau, né le 19 mai 1973 à Neuilly-sur-Seine, est un astrophysicien spécialisé dans la physique des astroparticules, des trous noirs et en cosmologie. Il travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble sur le polygone scientifique. Il est également professeur à l'université Grenoble-Alpes. 
Il a été invité en tant que visiteur à l'Institute for Advanced Study (IAS) de Princeton, à l'Institut des hautes études scientifiques (IHES) de Bures-sur-Yvette1 et à l'Institut Perimeter (PI) de physique théorique au Canada. 
Il est (ou a été) membre du comité de direction du Centre de physique théorique de Grenoble-Alpes et du Laboratoire d'excellence ENIGMASS, et responsable du master de Physique subatomique et de cosmologie de Grenoble. Il est membre nommé du Comité National de la Recherche Scientifique, section "physique théorique".



lundi 3 juillet 2017

Deux conceptions, deux visions du monde...



Des deux conceptions du temps dont le vingtième siècle aura accouché, et c'est sans doute la plus grande découverte, le l'Univers bloc et le présentisme, aucune ne nous laisse libre.
La première, celle dont Einstein est à l'origine considère que le passé, le présent et le futur coexistent dans un même univers. Tout est présent et le futur et déjà inscrit dans le présent. Nous serions ainsi déterminés par un système qui posséderait l'ensemble de ses attributs, l'intégralité de son histoire, et donc la nôtre. Une seule impossibilité est celle de voyager dans le passé.
La seconde qui considère le présent comme seule réalité tangible nous emprisonne dans cet instant. Le passé est révolue et n'existe plus et le futur n'existe pas encore. 
 SL

Une année s'achève ....


Une année s'achève et je dois avouer ma tristesse de ne pas pouvoir suivre les élèves que j'ai pu accompagner cette année ainsi que l'année dernière pour certains. 
Enseigner n'est pas seulement transmettre des savoirs ou des connaissances, c'est bien plus que ça.  Depuis que j'enseigne j'essaie, autant que faire se peut et du mieux possible, de trouver un juste équilibre entre une transmission formelle et une pédagogie personnelle. Je constate que cela n'empêche pas, malheureusement, des échecs, mais je préfère regarder les réussites et il est indéniable que des élèves évoluent et "s'élèvent". Notre rôle est à la fois celui d'un passeur et celui d'un témoin. 
Je tiens à remercier tous les élèves que j'ai pu rencontrer car, non seulement ils m'ont aidé à me remettre en question dans ma pratique de professeur mais ils m'ont permis, et c'est là le plus important, de m'élever avec eux. 
Je ne pourrais oublier certains élèves, comme lorsque j'étais élève, je n'ai pu oublier certains professeurs qui continuent à m'animer. Des êtres et des personnalités nous marquent et les aléas de la vie font que nous devons poursuivre un chemin, parfois voulu, parfois subi. Mais nous n’oublions pas. 
Je tiens à remercier en particulier les élèves de 5e3 dont j'étais le professeur principal pour cette année 2016-2017 et en particulier certains qui se reconnaîtront, pour leur gentillesse, leur humanité, leur sensibilité et leur grandeur d'âme. Un grand merci à eux et je leur souhaite bonne chance dans la poursuite de leur vie et de leurs études.

S. L.

samedi 20 mai 2017


« Notre nouvel “Infini ”. Savoir jusqu'où s'étend le caractère perspectiviste de l'existence ou même, si elle a en autre quelque autre caractère, si une existence sans interprétation, sans nul “sens ” ne devient pas “non sens ”, si d'autre part toute existence n'est pas essentiellement une existence interprétative, voilà comme d'habitude ce que ne saurait décider l'intellect ni par l'analyse la plus laborieuse ni par son propre examen le plus consciencieux : puisque lors de cette analyse l'intellect humain ne peut faire autrement que de se voir sous ses formes perspectivistes, et rien qu'en elles. Nous ne pouvons regarder au-delà de notre angle : c'est une curiosité désespérée que de vouloir savoir quels autres genres d'intellects et de perspectives pourraient exister encore : par exemple si quelques êtres sont capables de ressentir le temps régressivement ou dans un sens alternativement régressif et progressif (ce qui donnerait lieu à une autre orientation de la vie et à une autre notion de cause et d'effet). Mais je pense que nous sommes aujourd'hui éloignés tout au moins de cette ridicule immodestie de décréter à partir de notre angle que seules seraient valables les perspectives à partir de cet angle. Le monde au contraire nous est redevenu “infini” une fois de plus : pour autant que nous ne saurions ignorer la possibilité qu'il renferme une infinité d'interprétations. Une fois encore le grand frisson nous saisit : mais qui donc aurait envie de diviniser, reprenant aussitôt cette ancienne habitude, ce monstre de monde inconnu ? Hélas, il est tant de possibilités non divines d'interprétation inscrites dans cet inconnu, trop de diableries, de sottises, de folles d'interprétation, notre propre nature humaine, trop humaine interprétation, que nous connaissons… »
Nietzsche, Le gai savoir, § 374.1886, §1

mardi 21 mars 2017


"Les mathématiques possèdent non seulement la vérité, mais la beauté suprême." 

Bertrand Russel 



mardi 28 février 2017

Une découverte majeure





Des chercheurs belges de l’université de Liège ont annoncé que sept planètes rocheuses ont été observées autour de l’étoile Trappist-1, située à 39 années-lumière de nous, dans la constellation du Verseau. C’est une première : ces exoplanètes ont toutes une taille plus ou moins proche de celle de la Terre.
Trois de ses astres se trouvent dans la zone dite d’habitabilité, où l’eau peut exister sous forme liquide. Selon les scientifiques de l’université de Liège, d’ici dix ans, on pourrait savoir s’il y a de la vie sur ces planètes. La découverte a été annoncée dans la revue Nature puis relayée par la NASA le 22 février.



https://www.sciencesetavenir.fr/assets/img/2016/08/16/cover-r4x3w1000-57dfbfe994936-liste-des-exoplanetes-potentiellement-habitables.png