Qu'est-ce que le cinéma ?


"LE CINÉMA, DISAIT ANDRÉ BAZIN, SUBSTITUE A NOTRE REGARD UN MONDE QUI S'ACCORDE A NOS DÉSIRS." 

(Générique du film Le Mépris de Jean-Luc Godard, citant le théoricien du cinéma A. Bazin). 

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Photogramme extrait de "Histoire(s) du cinéma" de J. L. Godard



 Préambule


Le cinéma, plus que toute autre forme artistique, est un art qui contient à lui seul et concomitamment, les notions temporelles, spatiales, visuelles et auditives. Il est aussi tributaire d'une technique qui ne dépend pas d'un seul homme, nécessitant un certain nombre de moyens (financiers, matériels, humains, temporels, logistiques,...) qui rend ce mode d'expression très singulier. Le cinéma européen et notamment français, et ce, depuis la Nouvelle Vague, a initié la "politique des auteurs", ôtant les pleins pouvoirs aux producteurs. Ils rendaient ainsi hommage à leurs aînés et prédécesseurs qui prônaient une maîtrise complète de la réalisation de leurs films, de l’écriture au montage final. Cette politique déclencha l'apparition d'un certain nombre de nouveaux talents, qui, libérés d'un carcan, purent réaliser leurs films avec des moyens plus réduits.

Le cinéma a toujours été soumis aux lois contraignantes du marché, et considéré comme une industrie. Ainsi, la difficulté de faire émerger des auteurs, compte tenu de la complexité inhérente à la fabrication d'un film, a toujours été, malgré tout, d'une grande incompatibilité.

L'apparition du blockbuster et sa démultiplication a phagocyté la diversité et donc la possibilité d'émergence de nouveaux talents qui ne soient pas inclus dans le système traditionnel. Les extrêmes se sont en réalité creusés et les films à "petits budgets" doivent coexister avec ces super productions qui ne sont que des purs objets de consommation et de divertissement. La France reste un des rares pays au monde où le système des aides pour la création existe et perdure. Ce système permet aux auteurs de réaliser leurs œuvres. Le cinéma dit "d'auteur" est une exception française, même si l'on voit émerger au sein du cinéma européen de nouvelles figures emblématiques.
Il est très difficile dans notre monde actuel de trouver des auteurs qui soient à la fois dans une volonté créatrice (voir sujet sur le sens de la création) et dans une possibilité adaptée de moyens.
Un certain cinéma est mort. Il demeure des réalisateurs et des artistes qui continuent à faire coexister ce désir de singularisation que seule la politique des auteurs permet. Ils s'adaptent, à leur manière, aux exigences d'un système de plus en plus intransigeant. 
La production actuelle concentre (1) un type de cinéma uniformisé, importé (américain en l'occurrence), commercial, qui ne vise qu'une rentabilité à court terme et le seul divertissement des spectateurs. Or, comme toute forme artistique, le cinéma a ce double avantage de permettre à la fois de se divertir (plaisir) et d'avoir, à travers le film, une œuvre qui pense le monde (élévation). Il devrait donc ouvrir sur la pluralité des expressions, la diversité des formes et l'innovation de langage. Malgré tout, et heureusement, certains cinéastes, comme par exemple, A.G. Iñárritu, C. Nolan, D. Fincher, P. T. Anderson, réussissent à "s’imposer" et proposent des films qui répondent à ce double critère.




  • Sur le cinéma d'auteur

Un film, tel que je le conçois, est une vision du monde, un acte singulier unique qui s'inscrit dans l'élaboration d'une œuvre, d'une réflexion, d'une pensée et d'un sens.
Les œuvres qui restent et resteront dans l'histoire, sont celles qui continuent et continueront à fasciner le public par l'étendue du sens qu'elles développent et suscitent. Les autres ne sont que des moyens qui permettent de faire tourner une industrie qui préfère abrutir les masses plutôt que de les élever et de les amener vers de nouveaux horizons, plus profonds et plus vastes. L'immédiateté est toujours plus aisée, plus accessible et tellement plus rentable ! Entrer dans un nouvel univers demande des efforts, une attention, une concentration accrue. Mais la récompense est tellement plus pérenne, belle et profonde.

Nous gagnons toujours à vouloir nous élever et éduquer notre perception. Ce n'est qu'en nous confrontant à de nouvelles audio-visions (ou percepts) que nous pouvons prétendre à aiguiser notre sensibilité. La question n'est pas tant d'aimer ou de ne pas aimer, même si le goût est déterminant (il s'éduque également) dans le plaisir que nous y adossons, mais de ressentir en soi ce qui résonne avec nous-mêmes dans ce qui nous est montré, de se laisser porter par ces nouvelles sensations. Notre cerveau, notre corps, enregistreront ces moments qui marqueront d'une empreinte nos souvenirs.

Après avoir visionné un film, s'il laisse en nous ce marqueur affectif, nous continuerons à vivre avec sa présence - à l'image d'un rêve qui continue d’habiter nos pensées par les sensations qu'il génère - sans trop savoir ce qui se passe. C'est de cette incertitude, de ce mystère qu'il faut savoir extraire, à condition de nous en donner les moyens (notamment le temps), une contiguïté dans les pensées, un lien avec ce que nous sommes. Ce n'est qu'à partir de ce point nodal que la pensée pourra produire ce qu'elle sait faire. Ainsi, un film d'auteur nous met en lien avec nos sentiments, nos perceptions pour agir sur notre raison. Le travail de déconstruction tel qu'il devrait s'opérer, à savoir l'analyse filmique à proprement dit, prend alors tout son sens et c'est à ce prix que nous serons à même de découvrir de nouvelles formes, un nouveau langage, dans l'intégration de ce que nous connaissons déjà.



  • L'analyse de séquences

Analyser une séquence, c'est mettre en perspective le langage cinématographique et le sens voulu par l'auteur ou le sens caché. Comme toute langue, le cinématographe (j'emploie à dessein le terme que R. Bresson attribue à ce médium pour lui renvoyer toute sa quintessence) possède une syntaxe particulière qu'il faut apprendre à maîtriser. Les grands créateurs formels utilisent la grammaire du cinéma pour la transcender et se l'approprier. Que ce soit Lumière, Méliès, Chaplin, Ozu, Welles, Antonioni, Mizogushi, Kurosawa, ou Einsenstein, Ford, Hitchcock, Ophuls et bien d'autres encore, tous ont ce point en commun. Ils ont crées à partir d'une syntaxe commune (voir lien) leur langage, à l'image d'un Flaubert ou d'un Proust qui ont singularisés leur écriture dans ce que l'on nomme le style. Comme l'écrivait Marcel Proust, "le style, c'est parler une langue étrangère dans sa propre langue" ou "c'est le bégaiement dans la langue" (G. Deleuze).
Identifier un style, c'est le reconnaître et l'analyser, c'est le décomposer en éléments simples afin de rechercher une signification profonde entre le signifiant et le signifié. C'est dans ce travail minutieux que l'on apprend le plus du cinématographe et des auteurs. Il nous permet d'avoir un rapport plus intime avec le film et avec l’œuvre de l'auteur, à savoir la mise en perspective d'un film dans une filmographie.



  • Les cinéastes du soupçon*

L'histoire du cinéma est parsemée de réalisateurs/auteurs qui privilégient l'apport de l'inconscient et de la liberté, dans un cadre formel plus ou moins cartésien. Ils montrent finalement l’Être dans toute ses dimensions, sans concession, sans idéalisme ou angélisme.
Ainsi, Bunuel, Antonioni, Bergman, Hitchcock, Tarkovski, Malick, pour ne citer que les plus connus, sont de cette trempe. Ils montrent l'indicible, la part obscur de l’Être, le phénoménal, les arrières mondes de l'âme humaine. La forme que prend leur art est contingentée par cette imprévisibilité qu'incarne, à l'écran, la représentation de l'Homme dans son milieu.

C'est leur cinéma qui m'a permis, à l'instar des philosophes du même nom*, de mieux comprendre le monde et de pénétrer plus en profondeur dans une pensée. Ils sont les meilleurs représentants de l'espèce, car chacun à leur manière, montre la singularité de l’Être et l'impossibilité de faire de l'Homme un modèle généralisable et prédictible car mu par des forces mystérieuses qui le font agir et vouloir. 



  • Pour un cinéma naturaliste

Il constitue la frange du cinéma la plus "pure", la plus originelle et la plus belle. Malheureusement il ne constitue pas la majorité (en nombre) des films, mais une minorité qui, à l'origine représentait l'essentiel de la production. Les frères Lumière sont les instigateurs de ce cinéma qui ne vise que la représentation de la réalité (du réel) telle qu'elle est. Les spectateurs actuels, conditionnés par le superficiel et l'artefact, préfèrent s'orienter vers la fiction de consommation. Seules les comédies échappent à ce phénomène. Le festival de Cannes fait la part belle à des cinéastes qui prônent le naturalisme comme mode d'expression mais le public semble ne pas suivre.
C'est un cinéma qui demande d'être actif, c'est un de ses paradoxes, contrairement à la majorité des autres films où le spectateur est passif. Nous sommes confrontés à  un nouveau statut du spectateur. La résistance s'étiole et les actes sont si peu nombreux que c'est bien l'économique qui a pris le dessus sur le reste, comme pour tout.
Un cinéaste qui nous montre dans "le plus simple appareil" le monde tel qu'il est mais avec sa vision, c'est à dire tel qu'il le voit aura toujours, à mes yeux, mille fois plus de talent et d'importance qu'un réalisateur qui usera et abusera des moyens techniques dont dispose le cinéma pour nous montrer un autre monde sans vision, sans âme, sans consistance et surtout sans intérêt pour la pensée.
L'action contre la passivité et le réalisme contre la fiction artificielle. Car la fiction naît à partir d'un certain rapport au réel.
Une volonté de se soustraire au monde par l'élaboration d'un autre monde et de fuir la réalité en ne se confrontant pas à la représentation du réel. Voilà où nous en sommes !

 SL


(à suivre ...)



(1) La part de marché des films français est estimée à 38,7 % en janvier 2016 (59,0 % en janvier 2015) et celle des films américains à 53,1 % (26,3 % en janvier 2015). Sur les 12 derniers mois, la part de marché des films français est estimée à 33,7 %, celle des films américains à 56,4 % et celle des autres films à 9,9 %.

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Vous trouverez sur le site suivant des informations précises et complètes ainsi qu'une bibliographie.

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"Ces pages s'appuient sur le remarquable livre de Marc Ferro, Cinéma une vision de l'histoire, édition du chêne, 2003. Un livre essentiel emporté par un souffle qui commence dès les premières lignes.
"L'histoire au cinéma est devenue une force, comme l'histoire au théâtre a pu l'être, avec les œuvres de Shakespeare, ou encore sous sa forme romanesque, avec Tolstoï ou Dumas, avant qu'existe le cinéma. Sous ces formes, elle figurait une sorte de compagne parallèle car, à côté, trônait une discipline exigeante qui s'appuyait sur des sources, des documents, et les citait en référence. Cette discipline -l'histoire des historiens- se disait scientifique alors qu'en vérité elle était seulement érudite, savante. Elle ne démontrait rien, mais racontait "ce qui s'était passé".
Comme le développe Antoine de Baecque dans L'histoire caméra :"Le cinéma est l'art qui donne forme à l'histoire parce qu'il est celui qui peut montrer une réalité d'un moment en disposant des fragments de celle-ci selon une organisation originale : la mise en scène. C'est ainsi qu'il rend visible. Il est l'art d'une forme sensible de l'histoire et sensible à l'histoire. Comme l'a écrit Jacques Rancière, il "tisse cette étoffe sensible du monde commun " (CdC n°496 oct 1995) (…) Le cinéma incarne l'histoire en faisant correspondre un mode formel de la réalité qui lui et contemporain et la volonté de transformer cette réalité, qui est le propre de l'homme dans l'action historique".
Antoine de Baecque défend aussi l'idée que si le cinéma veut rendre compte des bouleversements historiques, alors la mise en scène doit changer. Pour De Baecque, la césure la plus importante dans l'histoire du septième art n'est ainsi pas un fait proprement cinématographique : il ne s'agit ni de l'invention du cinéma, ni du passage au muet au parlant, ne de la généralisation de la couleur, ni même de la concurrence de la télévision. Reprenant la thèse de Gilles Deleuze que nous avons aussi fait notre, il fait des conséquences de la seconde guerre mondiale, Shoah et bombe atomique, l'événement majeur qui entraîne la séparation entre le cinéma classique et le cinéma moderne. De Baecque réaffirme ainsi après Deleuze que la véritable coupure est liée à l'histoire elle-même. Nous regrouperons dans une page spéciale les différentes philosophie de l'histoire au cinéma.
Dans les pages ci-après, nous tenterons seulement de distinguer les films dont la forme est influencée par l'histoire de ceux qui prétendent faire oeuvre historique en déroulant les faits comme s'il relevaient d'une objectivité qui aurait cours pour tous, en tout temps et en tout lieux, d'une objectivité "seulement érudite, savante" comme le notait pour le déplorer Marc Ferro."

Sources:
http://www.cineclubdecaen.com/analyse/livres/frodoncinemafrancaisdelanouvellevagueanosjours.htm

Bibliographie :
(En rouge les incontournables)


1 Jacques Lourcelles : Dictionnaire du cinéma - Les films, coll. Bouquins, 1992
2 Gilles Deleuze :  L'Image-mouvement et l'Image-temps, Minuit, 1983 et 1985.
3 Alain Bergala :  L'hypothèse cinéma, ed. Cahiers du cinéma, 2002
4 André Bazin : Qu'est-ce que le cinéma ? Editions du Cerf , 1962
5 Jean Douchet : L'art d'aimer, Cahiers du cinéma, 1970.
6 Anne Gillain : François Truffaut, le secret perdu, ed. Hatier, 1991
7 François Truffaut : Les films de ma vie, ed. Flammarion, 1975
8 François Truffaut : Le cinéma selon Hitchcock, ed. Robert Laffont, 1966
9 Alain Bergala : Nul mieux que Godard, ed. Cahiers du Cinéma, 1999
10 Francesco Casetti : Les théories du cinéma depuis 1945, 1993, Nathan 1999
11 Serge Daney : Propos, émission Océanique, 1992
12 Alain et Odette Virmaux : Dictionnaire du cinéma mondial, ed. du Rocher, 1994
13 Serge Daney : Ciné-Journal 1981-86, ed. Cahiers du Cinéma,1986
14 Patrick Brion : Hitchcock, ed. de La Martinière, 2000
15 Patrick Brion : John Ford, ed. de la Martinière, 2002
16 Youssef Ishaghpour : Orson Welles cinéaste, une caméra visible, 2001
17 Jean-Michel Frodon : Le cinéma français, de la N. vague à nos jours, 2010
18 Ingmar Bergman : Laterna magica, ed. Gallimard, coll. Folio, 1987
19 Dominique Noguez : Le cinéma "underground" américain, 2002
20 Michel Ciment : Stanley Kubrick, Calman-Levy, 1980





DICTIONNAIRES :















































Dictionnaire théorique et critique J. Aumont, M. Marie 2001
Dictionnaire du cinéma Jean-Loup Passek 1995

Dictionnaire des films Bernard Rapp 1995
Dictionnaire du cinéma mondial Alain et Odette Virmaux 1994
Dictionnaire du cinéma - Les films Jacques Lourcelles 1992



Ouvrages historiques :
Le cinéma français, de la N. V. à nos jours Jean-Michel Frodon 2010
Le nouvel âge du cinéma d'auteur français David Vasse 2008
Film et histoire Jérôme Bimbenet 2007
Défunte DEFA Cyril Buffet 2007
Le cinéma des années Reagan F. Gimello-Mesplomb 2007
Le cinéma américain des années 70 Jean-Baptiste Thoret 2006
Histoire de la cinémathèque française Laurent Mannoni 2006
Le cinéma, une vision de l'histoire Marc Ferro 2003
Le cinéma "underground" américain Dominique Noguez 2002
Le Nouvel Hollywood Peter Biskind 2002
Le Grand Art de la lumière et de l'ombre Laurent Mannoni 1999
Hollywood, la norme et la marge Jean-Loup Bourget 1998
Le cinéma français depuis 1941 René Prédal 1991
Les cahiers, Histoire d'une revue Antoine de Baecque 1991





Ouvrages théoriques :
Pourquoi aime-t-on un film ? Alessandro Pignocchi 2015
Grammaire du cinéma M-F Briselance, J-C Morin 2010
L'histoire caméra Antoine de Baecque 2008
Gilles Deleuze et les images F. Dosse et J.-M. Frodon 2008
Esthétique de la mise en scène René Prédal 2007
Le cinéma au miroir du cinéma CinemAction n°124 2007
L'hypothèse cinéma Alain Bergala 2002
L'art du film, une introduction David Bordwell 1999
Le retour du cinéma de Baecque, Jousse 1996
L'image J. Aumont 1994
Les théories du cinéma depuis 1945 Francesco Casetti 1993
Panorama des genres au cinéma CinémAction n°68 1993
Les grandes écoles esthétiques CinemAction n°55 1990
L'analyse des films J Aumont, M Marie 1988
L'Image mouvement et l'image temps Gilles Deleuze 1985
Le son au cinéma Michel Chion 1985
Esthétique du film J Aumont, A Bergala 1983
Une praxis du cinéma Noël Burch 1969
Qu'est-ce que le cinéma ? André Bazin 1962
Le langage cinématographique Marcel Martin 1955


Ouvrages critiques :
Pierre Kast, écrits 1945-1983 Pierre Kast 2014
A la fortune du beau Michel Delahaye 2010
The Brakhage Lectures Stan Brakhage 2010
Piges choisies Luc Moullet 2009
Symptômes du jeune cinéma français Daniel Serceau 2008
Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert Thierry Jousse 2003
Critique et cinéphilie collectif 2001
Politique des acteurs Luc Moullet 1993
Le plaisir des yeux François Truffaut 1987
Le goût de la beauté Éric Rohmer 1989
Ciné-Journal 1981-86 Serge Daney 1986
La rampe - Cahier critique 1970-1982 Serge Daney 1983
Les films de ma vie François Truffaut 1975
L'art d'aimer Jean Douchet 1970




Ouvrages thématiques :

Biographies de peintres à l’écran P.-Laure Thivat 2011
100 films du roman à l'écran Henri Mitterand 2011
Fictions de l'Histoire Michael Kohlhauer 2011
Cinéma et Littérature - Le grand jeu Jean-Louis Leutrat 2010
Croyances et sacré au cinéma CinemAction n°134 2010
Les images de l’eau dans le cinéma... Eric Thouvenel 2010
Regard sur les cinémas chinois Monde chinois n°17 2009
Cinéma et peinture Luc Vancheri 2007
Adaptations des romans de Jane Austen Lydia Martin 2007
Le cinéma et la Shoah Jean-Michel Frodon 2007
Le Victor Hugo des cinéastes CinemAction n°119 2006
La ville au cinéma Thierry Jousse 2005

Souvenirs de cinéastes :
la vérité des images Wim Wenders
Laterna magica Ingmar Bergman 1987




Monographies sur un cinéaste :
Pedro Almodovar, conversations... Frédéric Strauss 2003
Luis Bunuel Thierry Jousse 1997
Ingmar Bergman Jacques Aumont 2003
Ingmar Bergman Thierry Jousse 1997
John Boorman Eclipses n°55 2014
Notes sur le cinématographe Robert Bresson 1975
Tod Browning, fameux inconnu Pascale Risterucci 2007
Tim Burton, démons et merveilles Eclipses n°47 2010
Tim Burton Antoine de Baecque 2008
John Cassavetes Thierry Jousse 1989
Michael Cimino : territoire et identité Eclipses n° 39 2006
Joel & Ethan Coen principes d'incertitude Eclipses n°48 2011
David Cronenberg : la beauté du chaos G. Pompon, P. Véronneau  

Arnaud Desplechin : L'intimité romanesque Eclipses n° 52 2013
Carl Th. Dreyer, Le mystère du vrai Jean Sémolué 2005
Réflexions sur mon métier C. T. Dreyer Charles Tesson 1997
Clint Eastwood Thierry Jousse 1997
Fassbinder : Un cinéaste d'Allemagne Thomas Elsaesser 1985
Les films libèrent la tête R. W. Fassbinder 1985
Reiner Werner Fassbinder Yann Lardeau 1990
David Fincher, simulacre et réalité Eclipses n° 51 2012
A la recherche de John Ford Joseph McBride 2007
John Ford Patrick Brion 2002
John Ford : La violence et la loi Jean Collet 2004
Godard Antoine de Baecque 2010
Godard au travail Alain Bergala 2006
Nul mieux que Godard Alain Bergala 1999
Jean-Luc Godard Marc Cerisuelo 1989
James Gray Eclipses n° 56 2015
Hitchcock et l'art : coïncidences fatales Domonique Païni 2001
Hitchcock Patrick Brion 2000
Hitchcock au travail Bill Krohn 1999
Hitchcock François Truffaut 1966
Hitchcock C. Chabrol, E. Rohmer 1957
Tout ce que vous avez ...(Hitchcock) Slavoj Zizek 2010
La voie de Jim Jarmusch Eclipses n° 38 2006
Abbas Kiarostami Laurent Roth 1997
Kzysztof Kieslowski, doubles vies... Annette Insdorf 2001
Stanley Kubrick Michel Ciment 2011
Fritz Lang au travail Bernard Eisenschitz 2011
Lubitsch ou la satire romanesque E. et Jean-Loup Bourget 1987
Sidney Lumet, dans le sens de la marge Eclipses n° 48 2011
Terrence Malick Eclipses n° 54 2014
Mankiewicz Pascal Mérigeau 1993
Chris Marker, voyages en [immémoire] Eclipses n° 40 2007
Jean-Pierre Melville, de solitude et de nuit Eclipses n° 44 2009
Entretiens avec Nanni Moretti Carlo Chatrian 2001
Hayao Miyazaki, l'enfance de l'art Eclipses n° 45 2009
Manoel de Oliveira Jacques Parsi 2002
Pasolini, portrait du poète en cinéaste Hervé Joubert-Laurencin 1995
Jean Renoir André Bazin 1971.
Alain Resnais Thierry Jousse 1997
Roman américain, les vies de Nicholas Ray Bernard Eisenschitz 1990
Éric Rohmer Joël Magny 1986
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Jerzy Skolimowski, dissidence poètique Eclipses n° 50 2012
Scorsese par Scorsese Martin Scorsese
Robert Siodmak, le maître du film noir Hervé Dumont 1981
François Truffaut, le secret perdu Anne Gillain 1991
Gus van Sant, Indé-tendance Eclipses n° 41 2007
Douglas Sirk, le goût des larmes Eclipses n° 46 2010
Visconti, dans la lumière du temps CinemAction n°127 2008
Orson Welles cinéaste, une caméra visible. Youssef Ishaghpour 2001

Monographies sur un film :
Lancelot du Lac de Robert Bresson Vincent Amiel 2014
Blue velvet Youri Deschamps 2004
Pourquoi les coiffeurs ? (Le dictateur) Jean Narboni 2010
Profession reporter Francis Vanoye 1993
Le Guépard Laurence Schifano 1991