Bienvenus sur ce blog destiné à tous les passionnés de Sciences, de Philosophie et de Cinéma et en particulier aux élèves. Vous y trouverez les notions abordées pendant l'année avec des compléments permettant d'éclairer votre enseignement d'un autre regard. Des liens, des articles ou des vidéos sont proposés pour explorer de nouveaux champs qui ouvrent de nouveaux horizons, car les connaissances sont liées entre elles et, à l'image du périmètre d'une figure fractale, demeurent infinies...
mardi 31 août 2021
samedi 7 août 2021
La vie est un apprentissage permanent.
Les
préjugés démontrent que l’homme a besoin d’avoir une idée préalable sur
des objets qu’il ne connaît pas, ou qu’à travers une infime perspective
qui ne lui en donne qu’une vision parcellaire suffisante pour lui pour
dire s’il aime ou n’aime pas.
Évidemment nous avons tous des
préjugés, et je dirai même qu’ils constituent l’essentiel de la pensée
de certains. Ils rassurent, ils permettent de mettre à distance pour
mieux appréhender le peu que l’on connaît. Ils démontrent principalement
le manque d’ouverture et une curiosité éteinte ou inexistante. Or, ces
deux composantes humaines sont, pour ma part, les plus fondamentales,
tant dans la construction existentielle que dans le rapport aux autres.
Être
fermé à des idées, à des œuvres, à des aliments, à des personnes, à
tout ce qui pourrait participer de notre quête existentielle, recèle des
zones d’ombres bien trop brillantes pour considérer à notre tour, sans
préjugé, mais au regard de répétitions que l’autre exprime sur des refus
d’aller au-delà de lui-même, qu’il s’agit bien de personnes fermées et
suffisantes, incapables de s’ouvrir au reste, au combien plus conséquent
et vaste, que leur propre monde.
Ces êtres là ne m’intéressent pas (plus) car ils sont dans une conviction profonde et non dans un discours rationnel.
Pour
juger, il faut connaître et bien connaître. Juger ou émettre un
jugement sur un objet, quel que soit sa nature, demande un véritable
investissement de la personne et non un regard fait de convictions
fondées sur de fausses interprétations. Le plus terrible est lorsque
vous avez autour de vous des personnes incapables de se rendre compte de
cet état de faits et d’être dans un déni autosuffisant. Quelle
tristesse, quel malheur pour la condition humaine ! Car, c’est nier et
ne pas avoir compris que la principale caractéristique de l’humain est
cette capacité, qu’aucun autre être vivant ne possède, à se
perfectionner, à se donner la possibilité d’apprendre sans cesse, tout
au long de sa vie.
Être enseignant, c’est lutter contre les préjugés et permettre à des élèves de sortir d’eux-mêmes.
Ainsi,
les préjugés empêchent de se mettre en posture d’apprentissage
puisqu’ils bloquent, en devançant tout effort potentiel par de fausses
croyances, nos facultés les plus essentielles de se tourner hors de soi,
c’est à dire vers le monde.