mardi 26 novembre 2019


« Les hommes se trompent quand ils se croient libres ; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés. »

















dimanche 10 novembre 2019



« LA LIBERTÉ C’EST DE SAVOIR DANSER AVEC SES CHAÎNES. »
F. Nietzsche




mercredi 6 novembre 2019



Hommage aux « martyrs de la liberté de penser »
Ne jamais oublier que des Hommes sont morts à cause de la vérité scientifique qu’ils défendaient ....


Giordano Bruno 
 Place Campo de Fiori, Rome 

Hasard ou nécessité ?









vendredi 11 octobre 2019

Sur la relativité


"....comme tant d’autres, pauvre, humble, dénué, obligé d’accepter toute besogne, ou lié à des parents, à une épouse, il aurait pu être obligé de quitter Odette, que ce rêve dont l’effroi était encore si proche aurait pu être vrai, et il se dit : « On ne connaît pas son bonheur. On n’est jamais aussi malheureux qu’on croit. » Mais il compta que cette existence durait déjà depuis plusieurs années, que tout ce qu’il pouvait espérer c’est qu’elle durât toujours, qu’il sacrifierait ses travaux, ses plaisirs, ses amis, finalement toute sa vie à l’attente quotidienne d’un rendez-vous qui ne pouvait rien lui apporter d’heureux, et il se demanda s’il ne se trompait pas, si ce qui avait favorisé sa liaison et en avait empêché la rupture n’avait pas desservi sa destinée, si l’événement désirable, ce n’aurait pas été celui dont il se réjouissait tant qu’il n’eût eu lieu qu’en rêve : son départ ; il se dit qu’on ne connaît pas son malheur, qu’on n’est jamais si heureux qu’on croit."


mardi 8 octobre 2019


Trees 1961 Tomioka Soichiro (1922-1994)



"L'achèvement d'une œuvre complexe doit non dissimuler son inachèvement, mais le révéler."


Edgar Morin



jeudi 3 octobre 2019

Qu'y avait-il avant le big bang ?







Sur l’intrication ....


Paul Dirac


Elle a dit : "Dis-moi quelque chose de beau"

Il lui a dit : (∂ + m) N° = 0

C'est l'équation de Dirac, et c'est la plus belle de toute la physique. Elle décrit le phénomène de l'entrelacement quantique, qui affirme que :
- Si deux systèmes interagissent entre eux pendant une certaine période de temps puis se séparent, nous pouvons les décrire comme deux systèmes différents, mais d'une manière subtile, ils deviennent un système unique. Ce qui arrive à l'un continue à affecter l'autre, même à distance de kilomètres ou d'années lumière ".
C'est l'entrelacement quantique ou la connexion quantique. Deux particules qui, à un moment ou à un autre, ont été unies, sont toujours en quelque sorte liées.
Peu importe la distance entre les deux, même s'ils se trouvent à des extrêmes opposés de l'univers. La connexion entre elles est instantanée.

C'est la même chose qui se passe entre deux personnes, un lien que seuls les êtres vivants peuvent expérimenter.
C'est la façon dont fonctionne cette relation que nous appelons l'Amour.

dimanche 29 septembre 2019

Sur les rêves (extraction)

 
C’est dans cette persistance inattendue de la mémoire que je rencontrais la première lueur de ma journée, une ombre blanche prête à me raviver pour l’éternité.
Puis, ce fût l’insistance de cette même mémoire qui me fit perdre espoir, à mon grand regret. Je ne reconnaissais plus le monde qui m’entourait, seulement un son qui me parvenait des arbres, du vent qui les traversait. Étais-je un autre ou étais-je ailleurs ? Était-ce une illusion ? 
Je ressentais la même sensation qui s’imprègne en nous au réveil après un rêve où nous étions conscients de nous-mêmes mais totalement étrangers à la situation.
Cette sensation que nous ne retrouvons qu’au réveil car c’est l’éveil qui permet de se remémorer cet état de conscience du sommeil paradoxal par le truchement du souvenir. Si nous mourions en plein sommeil nous serions incapables de (re)connaître le moi du rêve et l’état de conscience qui nous habitaient. Nous en perdrions toute trace pour l'éternité.
 
Les rêves n’existent que parce que nous sommes inscrits dans le réel de la vie et dans la vie du réel, à contrario notre vie existerait-elle sans la dimension onirique ? Les rêves sont l’instance la plus puissante de l’existence humaine, même si nous ne sommes pas conscients des bienfaits ou des maléfices que peuvent générer les rêves, des réparations qu’ils opèrent de et dans notre psychisme, de leur rémanence au cœur de notre réel et de leurs pouvoirs créateurs. Ils ne sont pas mus par notre volonté et notre rationalité mais par une force interne dont la puissance reste encore à explorer. 

Les rêves nous habitent comme nous habitons nos rêves. Ils hantent de leur présence notre conscience diurne et sont une machinerie implacable, irrépressible, vitaliste et dotée d’une volonté de puissance nietzschéenne hallucinante. 
SL

 

samedi 28 septembre 2019

Spinoza et Einstein



 "Nous ne désirons pas une chose parce que nous la jugeons bonne, mais nous la jugeons bonne parce que nous la désirons."
(B. Spinoza)




















Quand Einstein donnait une conférence dans les nombreuses universités des États-Unis, la question récurrente que lui faisaient les étudiants était :

Vous, Monsieur Einstein. .. croyez-vous en Dieu ?

Ce à quoi il répondait toujours :

Je crois au Dieu de Spinoza.

Seuls ceux qui avait lu Spinoza comprenaient …

Spinoza avait passé sa vie a étudier les livres saints et la philosophie .

Un jour il écrivit :

Je ne sais pas si Dieu a réellement parlé mais s’il le faisait , voici ce que je crois qu’il dirait au croyant :

"Arrête de prier et de te frapper à la poitrine !
Ce que je veux que tu fasses, c’est que tu sortes dans le monde pour profiter de ta vie.
Je veux que tu t’amuses, que tu chantes, que tu t’instruises… que tu profites de tout ce que j’ai fait pour toi.
Arrête d’aller dans ces temples sombres et froids que tu as construit toi-même et dont tu dis que c’est ma maison !
Ma maison est dans les montagnes, dans les bois, les rivières, les lacs, les rivières. C’est là où je vis avec toi et que j’exprime mon amour pour toi.
Arrête de m’accuser de ta vie misérable ; je ne t’ai jamais dit qu’il y avait quelque chose de mal en toi , que tu étais un pécheur, que ta sexualité ou ta joie étaient une mauvaise chose ! Alors ne me blâme pas pour tout ce qu’ils t’ont dit de croire.
Arrête de ressasser des lectures sacrées qui n’ont rien à voir avec moi. Si tu ne peux pas me lire à l’aube, dans un paysage, dans le regard de ton ami, de ta femme , de ton homme, dans les yeux de ton fils…Tu ne me trouveras pas dans un livre !
Arrête de te faire peur. Je ne te juge pas, je ne te critique pas, je ne rentre pas en colère et je ne punis pas. Je suis pur amour… je t’ai rempli de passions, de limitations, de plaisirs, de sentiments, de besoins, d’incohérences…et je t’ai donné le libre arbitre… Comment puis-je te blâmer si tu réponds à quelque chose que j’ai mis en toi ? Comment puis-je te punir d’être ce que tu es, si je suis celui qui t’ai fait ? Tu penses réellement que je pourrais créer un endroit pour brûler tous mes enfants qui se comportent mal, pour le reste de l’éternité ?
Quel genre de Dieu peut faire ça ? Si j’étais ainsi, je ne mériterais pas d’être respecté . Si je voulais juste être vénéré, je n’aurais peuplé la terre que de chiens. ..
Respecte tes semblables et ne fais pas ce que tu ne veux pas pour toi. Tout ce que je te demande, c’est que tu fasses attention à ta vie, que ton libre arbitre soit ton guide. Toi et la nature vous constituez une seule entité …alors ne crois pas que tu as un pouvoir sur elle. Tu fais partie d’elle. Prends-soin d’elle et elle prendra soin de toi. J’y ai mis et rendu accessible tout ce qu’il y a de bien pour toi et j’ai rendu difficile d’accès ce qui ne l’est pas. Ne mets pas ton génie à y chercher ce qui est mauvais pour cet équilibre. A toi de garder intact cet équilibre. La nature elle , sait très bien le garder, juste ne la trouble pas !
Je t’ai rendu absolument libre.
Tu es absolument libre de créer dans ta vie un paradis ou un enfer.
Je ne peux pas te dire s’il y a quelque chose après cette vie, mais je peux te donner un conseil : arrête de croire en moi de cette façon ; croire, c’est supposer, deviner, imaginer. Je ne veux pas que tu crois en moi, je veux que tu me sentes en toi. Que tu me sentes en toi quand tu t’occupes de tes moutons , quand tu abordes ta petite fille, quand tu caresses ton chien, quand tu te baignes dans la rivière…. Exprime ta joie et habitue-toi à prendre juste ce dont tu as besoin !
La seule chose sûre, c’est que tu es là, que tu es vivant, que ce monde est plein de merveilles…et que dans toutes ces merveilles tu es capable de savoir exactement ce dont tu as vraiment besoin.
Ne me cherche pas en dehors, tu ne me trouveras pas…. Je suis là …La nature, le cosmos…c’est moi ."
Baruch SPINOZA

dimanche 15 septembre 2019

Science sans conscience n'est que ruine de l'Humanité


 Une minisérie à ne ma pas manquer ! 
5 épisodes hautement radio-actifs...




jeudi 25 avril 2019

Sur la curiosité...


Combien sont capables de discerner les centres névralgiques bénéfiques pour eux-mêmes, de savoir ce qui est important pour être heureux et ne pas se contenter de vivre ?

Les habitudes et le confort de nos vies nous enferment dans une relative répétition du même, mais qui diffère par l’impression que nous avons d’y trouver un intérêt renouvelé, que les conditions d’exercices permettent d’assouvir, du moins le croyons nous. L’homme a cette tendance à se réfugier dans un conformisme de la répétition et s’enfermant dans cette modalité, est incapable de s’en détacher. Or, c’est dans ce détachement qu’il est à même de trouver les ressources intérieures pour se sentir différent et d’éprouver de nouvelles sensations, de nouvelles émotions, c’est à dire de nouvelles perspectives pour lui-même.

L’éducation devrait commencer par ce principe éminemment utile et fondateur. L’enfance puis l’adolescence, en particulier, sont les moments de cristallisations les plus propices et adaptés pour aiguiser ce précepte. Ainsi, sommeillent en nous des potentialités qui ne pourront, pour certaines, que se révéler plus tard, mais le processus est enclenché pour laisser notre âme ouverte et disponible.

Il est souvent terrible de constater que pour certains il est (déjà) trop tard et ce que nous tentons, par les moyens de la passion, d’ouvrir l’autre à ses potentialités, n’est qu’une manifestation de notre propre désir d’éveiller ou de réveiller sa curiosité en ne faisant qu’exprimer la nôtre. Parfois, nous sommes heureux de constater qu’une résonance s’opère entre nos « messages » et « sa conscience » et souvent nous nous désolons de l’incapacité qu’à l’autre de se sentir concerné. C’est un terrible échec que de voir nos espoirs s’envoler en poussière. Il demeure des cas qui se traduisent par de véritables et authentiques rencontres pour lesquelles un écho s’est produit qui permet à l’autre se se frayer un chemin par ses propres moyens vers une passion qui ne le quittera plus. C’est cette réflexivité, dont le terreau familial, l’éducation, les rencontres, l’amour, l’amitié et l’Art produisent en nous que nous devrions rechercher sans cesse pour faire éclore une quintessence existentielle.

De plus, les étiquettes que nous mettons sur les choses, les autres et les faits ne font que renforcer cette tendance de l’être humain à croire que le monde est cliver, compartimenté et manichéen, c’est à dire sans filiation, sans lien. Toutes les connaissances s’interpénètrent les unes dans les autres et forment un tout dont nous n’aurons qu’une vague idée, même plus tard, et qu’il faut comprendre comme un système complet et complexe au sein duquel une place existe pour nous et surtout pour l’appréhension que nous avons du monde et des autres. L’éducation et la transmission ne devraient être que des processus de création de liens entre les différentes structures, entre les différentes connaissances, entre les différentes « disciplines ».

L’éveil au monde se fait par les détails pour l’enfant puis l’éveil aux autres se fait par la découverte de l’altérité, de la différence. Être sensible à ce qui nous échappe par essence, que nous ne comprenons pas de prime abord est la clé de voûte de cette immersion cognitive, intellectuelle, concrète que nous expérimentons de tout notre corps. Une sensation que quelque chose nous échappe mais que nous ressentons comme si nous la comprenions, au sens littéral du terme, comme si elle s’incluait, s’incorporer en nous, et qui échappe à la raison mais point aux autres sens. Ce sont ces frictions qu’il faut apprendre à reconnaître, à cultiver sans quoi notre âme est condamnée à errer dans le banal et le consensus, le trivial et l’ordinaire, la misère et le solipsisme. Il est heureux de constater qu’apprendre à connaître le monde et y trouver nos centres névralgiques passe par une plus grande connaissance de soi et de nos capacités à identifier la limite asymptotique vers laquelle nos sens et notre raison sont à même de se concilier. C’est cette cime qu’il faut viser pour (l') être Humain.

                               SL

vendredi 1 mars 2019







Quand la Science appelle à l'aide pour l'humanité ? Aurélien Barrau, Astrophysicien

dimanche 27 janvier 2019




« C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu. »




« Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible. »




jeudi 24 janvier 2019

Sur le boson de higgs

Étienne Klein : la structure fondamentale de la matière : le boson de higgs [EN DIRECT]






"Le boson de Brout-Englert-Higgs n'explique pas la masse des protons et des neutrons mais il sert bel et bien à donner des masses à leurs constituants, les quarks, dans le cadre de la théorie standard des hautes énergies. Au LHC, les détecteurs Atlas et CMS viennent de le confirmer avec le quark b. Cela peut ouvrir une fenêtre sur une nouvelle physique expliquant les valeurs précises de ces masses."

Voir suite article :